Shabbir
Ahsen
(Department of Social Sciences, Lahore
University, Pakistan)
Searching the Unity of Science: from Classical Logic to Abductive Logical System
A. Aliseda
Angel
Nepomuceno
Fernando
Soler
(Departament of Philosophy, Logics and Philosphy of Science, University of
Sevilla, Spain)
Abduction
has been considered the scientific inference par excellence and it can be used
in different disciplines: linguistics, mathematics, artificial intelligence,
etc. Deduction has been fully studied by classical logic and extensions and
important calculi have been developed, but abduction is not just deduction in
reverse. The strength of classical logic may be a sure start point to obtain
abductive logical systems, in fact there are several logical models of abduction
(Aliseda, 1997, Hintikka, 1997, Kakas et al. 1998, etc.), though some questions
remain without a clear answer. One of them is to determine conditions for
defining abductive calculi.
Given
a formal language L, a deductive logic is an entailment relation
defined in a way that validity of a formal argument means that such argument
belongs to such relation. It is usual to represent that A entails a
(A a set of sentences of L, a a sentence) as A
|-- a (A |-/- a represents that A does not entail a).
The structural rules of |-- are reflexivity, monotony and transitivity, so that
|-- is a closure relation. Another important property is the compactness: |-- is
compact whenever for all set of formulae A and a formula a, if A
|-- a, then there is a finite subset A’ of A, such
that A’ |-- a.
If
the connectives are ¬, &, v, and à (we omit references to quantifiers to abbreviate), operational rules,
for any set of sentences A and sentences x, y z, are:
-Negation:
1.
A |-- x iff A
|-- ¬¬x
2.
If A, x |-- y and A,
x |-- ¬y, then A |-- ¬x
-Disjunction:
1.
If A, y |-- x and A,
z |-- x, then A, y v z |-- x
2.
If A |-- x, then A
|-- x v y
-Conjunction:
1.
If A |-- x & y,
then A |-- x
2.
If A |-- x and A
|-- y, then A |-- x & y
-Implication:
1.
A, x |-- y iff A |-- xày
New
consequence relations: pivotal-assumptions, pivotal-valuations and
pivotal-rules. All of them are closure relations, so they verify
reflexivity, monotony and transitivity, because of which they are supraclassical,
though not all of them are compact. A calculus is a relation too. We shall say
that a calculus |--* is suitable for a supraclassical consequence
relation |-- iff for every set of sentences A and the sentence x,
if A |--* x
then A |-- x.
(A,
y) is an abductive problem iff A |-/- y. Given a
supraclassical consequence relation, |--, the set of all plain abductive
solutions of an abductive problem (A, y) is defined as
Ab(A,
y) = {x | A, x |-- y}.
Since
we should be interested in consistency,
Abcon(A,
y) = {x | A, x |-- y & for all y, A, x
|-/- y & ¬y}.
Finally,
the explicative one is
Abex(A,
y) = {x | A, x |-- y and x |-/- y}.
An
explanatory relation ==> is defined as follows: (A, y) ==>x
iff x belongs to Ab(A, y) –or Abcon(A,
y), Abex(A, y)-. An important result can be proved:
if there is a suitable calculus |--* for a classical consequence
relation |--, then an abductive calculus suitable for an explanatory relation is
definable. The proof is based on the previous result: x belongs to Ab(A,
y) iff A, ¬y |--* ¬x (obtained from
contraposition, a derived rule).
Despite of some problems (decision problem, complexity…), this bridge between classical logic and abduction shows a real possibility of unifying scientific methodology. Bibliographical references will be given.
Partial Knowledge
Daniel Andler
(Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) & Ecole Normale Supérieure, France)
L'Articulation des Sciences: Une Approche Phénoménologique
Fernando Belo
(Philosophy Department, Lisbon University,
Portugal)
On
essayera de faire une brève présentation d’un travail achevé qui devra être
publié cet automne, avec le titre LE JEU DES SCIENCES AVEC
HEIDEGGER ET DERRIDA.
Une
articulation entre les sciences et la philosophie d’une époque a existé au
moins une fois : car la Physique
d’Aristote c’est cela. Son cœur : comprendre le mouvement des vivants,
ce qui avait échappé à Platon et en général aux philosophies des idéalités,
y compris jusqu’à Husserl. L’inertie de la physique européenne ayant
remplacé ce mouvement kath’auto,
c’est par la biologie moléculaire qu’il nous faut reprendre l’essai
d’articulation pour les sciences et la phénoménologie du 20e siècle.
Fermée
la parenthèse kantienne qui a séparé philosophie et sciences, dont la fécondité
historique semble épuisée, on fait un pas au-delà de Kuhn : entrer dans
les paradigmes des diverses sciences y repérer leurs découvertes majeures au
20e siècle, reprendre leur dimension philosophique (car engendrées
à partir de/contre la physique d’Aristote) et les articuler entre elles et
avec la phénoménologie (Husserl, Heidegger et Derrida)
Le laboratoire, où l’expérimentation est nécessairement fragmentaire, crée
des conditions de détermination qui n’existent point dans la scène de ladite
réalité : chaque théorie, pour rassembler ses fragments d’expérience,
devra tenir en compte que la scène étant structurellement aléatoire, les règles
étudiées au laboratoire doivent répondre de cet aléatoire. Le jeu,
a écrit Derrida, c’est l’unité du hasard et de la nécessité. Soit
l’exemple d’une voiture : ses règles
sont étudiées au laboratoire pour jouer dans une scène
aléatoire de circulation. Chez les vivants, il y a plus que cela : ils sont
engendrés et nourris les uns par les autres, c’est leur scène,
la loi de la jungle. Leur autonomie (programme génétique) et celle des unités
sociales humaines (apprentissage, langage) leur sont données par d’autres vivants restés en retrait. Il
s’agit de mécanismes d’autonomie à hétéronomie
effacée.
Toutes
ces disciplines changent de par leur mise en composition avec les autres, toutes
sont toutefois respectées en leur autonomie. S’accomplit ainsi le dessein de
Husserl d’articuler les sciences européennes, mais tout autrement qu’il ne
l’avait envisagé, puisque elles font part de la phénoménologie à laquelle on arrive : il s’agit de
philosophie avec sciences. La physique
y perd sa place (kantienne) de modèle, l’inertie des graves s’avérant une
‘autonomie’ amoindrie donnée par
les respectifs champs de forces.
Unity of Science. Metaphysical Matrix of an Idea
Mafalda Blanc
(Philosophy Department, Lisbon University,
Portugal)
This paper aims to think the topic of the unity of science. Starting with a
gnoseological and epistemological approach of the matter,which has in Kant's notion of "Idee" his central point, it advances to a cosmological and
metaphysical point of view,after passing in review some of the most
significative contemporary approches of the question
More information regarding
this Colloquium may be obtained from the website
http://cfcul.fc.ul.pt/coloquioscentro/coll.unidade_cc.htm